Rosalie Hale Cullen ; private corporation

Il faisait beau à Forks aujourd’hui. C’était l’une des rares journées de beau temps qui éclairait cette petite bourgade de l’Etat de Washington. La péninsule d’Olympic, bien que réputé pour sa plus quasi constante, comptait tout de même quelques jours de beau temps dans l’année. C’était l’un de ses jours qui avait pris place aujourd’hui. Alice avait prévu un beau soleil pour toute la journée. Rosalie avait donc décidé de sortir. Elle avait bien sur proposé à Emmett, Jsper, Alice et Esmé de se joindre à elle. Carlisle travaillait et elle avait consciencieusement évité Edward. Et lui n’avait pas chercher à entrée en contact avec elle. Tant mieux. Esmé avait décliné avec gentillesse la proposition de sa fille. Alice devait préparer la soirée d’Halloween et Esmé l’aidait. Rose s’était donc tourné vers Jasper, son « frère jumeau ». Elle le considérait comme tel, elle réunissait tout ce qu’elle aurait demandé à la vie si on lui avait donné un jumeau. A cette pensée elle repensa à sa vraie famille. Non, il ne fallait pas qu’elle retombe dans la nostalgie des années 1933. C’était trop douloureux. Mais Jasper avait refusé, il devait aller chasser et sa sœur ne souhaitait pas l’accompagner. Elle voulait profiter du soleil. Emmett avait spécifié son désir d’accompagner Jasper. Tant pis, elle sortirait seule.

Elle choisit donc d’aller à la Clairière, prendre le soleil sans avoir à cacher sa nature. Même si Rose n’aimait pas voir sa peau briller de mille feux au soleil, elle devait l’admettre, elle était plus belle que jamais quand sa peau étincelait de mille diamants. Elle était grande, blonde, avait les yeux de couleur dorée et elle était magnifique, tout simplement. Aucun humain ne pouvait passer à coté d’elle sans s’émerveiller de son extraordinaire beauté. Il ne lui avait fallu que peu de temps pour rejoindre la Clairière. A peine une petite minute. Par habitude, elle s’arrêta à la lisière de la Clairière, en bonne tragédienne. Mais une odeur enivrante la stoppa alors qu’elle allait y pénétrer. Du sang, du sang humain… La dernière fois qu’elle avait senti une odeur si puissante de sang humain c’était en 1935, lorsqu’elle avait vu Emmett sous les griffes d’un ours. Ses yeux distinguèrent un jeune homme s’assit en face du ruisseau. Dans un éclair, elle s’approcha doucement, passant d’un coté à l’autre de la clairière. Elle devenait impossible, il était impossible qu’il l’ai vu. Elle alla s’asseoir rapidement sur une branche d’arbre, à une hauteur qu’un humain ne pouvait atteindre. C’est alors que la voix du jeune homme raisonna, en alerte, reflétant une certaine peur. Rose eu un léger rire qui se confondit avec le vent. Pourtant elle en était sur, il l’avait entendu. Qu’allait-il penser en voyant cette apparition blonde vêtue d’une courte robe noire se trouvant à plus de 5 mètres du sol ? Elle prenait des risques…